Principales conclusions
Bilinguisme officiel. Cinquante ans après l’adoption de la Loi sur les langues officielles, plus de huit Canadiens sur dix appuient la politique du bilinguisme officiel. Quatre-vingt-deux pour cent des Canadiens sont en faveur d’un Canada ayant deux langues officielles, ce qui signifie que tous les citoyens peuvent obtenir des services du gouvernement fédéral dans la langue officielle qu’ils parlent (soit l’anglais ou le français), tandis que 18 % s’y opposent.
Le soutien est également resté stable dans le temps. En 2001, une proportion similaire de Canadiens (83 %) appuyait la politique. À l’extérieur du Québec, 79 % appuient actuellement le Canada ayant deux langues officielles, tandis que 21 % s’y opposent. Le soutien varie d’un maximum de 94 % à l’Île-du-Prince-Édouard à un minimum de 70 % en Alberta.
Dans l’ensemble du Canada, 78 % des anglophones appuient la politique, tout comme 84 % des allophones et 93 % des francophones. Huit immigrants sur dix (82 %) appuient également la politique de bilinguisme officiel. Le soutien est tout aussi élevé (83 %) chez ceux qui s’identifient comme Autochtones. Les Canadiens plus jeunes et plus âgés appuient également la politique de bilinguisme officiel du Canada.
Apprendre une deuxième langue. Une majorité de Canadiens pensent également qu’il est important que la prochaine génération de Canadiens apprenne à parler plus d’une langue. Plus de trois sur quatre (77 %) disent qu’il est important pour eux que leurs enfants (s’ils en avaient) apprennent à parler une langue seconde.
Presque tous les Québécois (95 %) disent qu’il est important que leurs enfants apprennent à parler une langue seconde, tout comme 71 % des Canadiens vivant à l’extérieur du Québec.
Les francophones (95 %) et les allophones (91 %) sont plus susceptibles que les anglophones de dire qu’il est important que leurs enfants apprennent à parler une langue seconde; mais sept anglophones sur dix (69 %) pensent aussi que c’est important.
La proportion de Canadiens qui disent qu’il est important que leurs enfants apprennent à parler une langue seconde a légèrement diminué au fil du temps : en 2001, 86 % des Canadiens ont dit que c’était important, comparativement à 77 % en 2019. La baisse est plus prononcée. hors Québec (passant de 82 % à 70 %) et chez les anglophones (passant de 82 % à 69 %).
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